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Faut-il encore publier des carnets low content sur KDP en 2025 ?

Pendant longtemps, les carnets à faible contenu (appelés "low content books") ont été la porte d’entrée préférée des débutants sur KDP. Ils demandent peu ou pas d’écriture, peuvent être produits rapidement, et semblent offrir une solution simple pour tester l’autoédition sans risquer grand-chose.


  • Mais en 2025, ce modèle est-il encore pertinent ?

  • Est-ce qu’il reste de la place pour les carnets dans un catalogue Amazon saturé ?

  • Et surtout, est-ce encore rentable ?


Faut-il encore publier des carnets sur KDP en 2025 ?

Commençons par un constat simple. La production de carnets sur KDP a explosé entre 2019 et 2022. De nombreux tutoriels gratuits et formations payantes ont encouragé des milliers de personnes à créer des carnets de notes, des journaux de gratitude, des trackers, des cahiers pour enfants, ou des agendas. La promesse était séduisante : peu de contenu à produire, une mise en page standardisable, et une publication rapide. Mais ce succès massif a eu une conséquence logique : la concurrence est devenue écrasante.


Aujourd’hui, certains mots-clés très utilisés comme "journal de gratitude", "cahier de recettes" ou "planner 2025" sont noyés sous des dizaines de milliers de résultats. Publier un carnet simple sans stratégie, sans angle différenciant, et sans travail de positionnement revient à le laisser invisible dans une infinité de publications similaires. On ne peut plus espérer faire des ventes simplement en publiant un carnet vierge avec une couverture colorée. Cette époque est révolue.


Cela dit, publier des carnets peut encore avoir du sens, mais à certaines conditions. Il ne s’agit plus de miser sur la quantité ou sur l’effet de nouveauté, mais sur la pertinence, la spécialisation et la qualité perçue. Les carnets qui continuent à se vendre aujourd’hui sont ceux qui ciblent une niche précise, qui apportent une vraie valeur ajoutée à l’utilisateur, ou qui s’inscrivent dans une cohérence de marque. Un carnet destiné à une audience spécifique, avec un design soigné, un contenu légèrement structuré ou des ajouts utiles (exemples, consignes, rappels) a plus de chances de se démarquer.


Un autre levier intéressant réside dans la création de collections. Un carnet isolé se noie facilement. Mais un catalogue cohérent, avec un nom de collection reconnaissable, un logo d’auteur·rice, et un style visuel constant, peut créer une visibilité progressive. Cette logique demande plus d’investissement en amont, mais elle reste une voie viable pour ceux qui veulent construire quelque chose de durable sur KDP, même avec des livres à faible contenu.


Il faut aussi rappeler que les carnets peuvent servir de point d’entrée. Pour apprendre à utiliser KDP, comprendre les gabarits, tester la mise en ligne, et se familiariser avec la plateforme, créer un carnet reste une excellente première étape. Cela permet d’expérimenter sans pression, de publier sans engagement massif, et d’analyser les résultats réels. C’est une manière de faire ses armes, mais cela ne suffit plus en soi à générer un revenu stable.


En 2025, publier un carnet demande donc un positionnement clair. Il faut éviter les généralités, bannir les titres vagues, soigner le choix des mots-clés, et penser à l’utilisateur final. Pourquoi ce carnet ? Pour qui ? Qu’apporte-t-il de différent ? Ces questions sont désormais essentielles. La publication facile ne garantit plus rien. La publication pertinente, en revanche, peut encore fonctionner.


Il ne s’agit pas d’abandonner les carnets, mais de les aborder différemment. En s’éloignant des modèles copiés-collés. En construisant une offre crédible. En acceptant que le temps des ventes faciles est terminé. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est simplement le signe que KDP, comme toute plateforme, évolue. Et que seuls ceux qui s’adaptent continueront à y trouver une vraie utilité.



A retenir

  • Publier des carnets sur KDP est toujours possible en 2025, mais ce n’est plus aussi simple ni automatique qu’avant.

  • Les carnets génériques sont noyés dans la masse et ne se vendent plus sans travail de fond. Il ne suffit plus de mettre en ligne un cahier vide avec une jolie couverture.

  • Ce qui fonctionne aujourd’hui, ce sont les carnets pensés pour un usage précis, avec un vrai positionnement, une niche claire, un contenu un peu structuré, et une cohérence visuelle.

  • Créer une collection identifiable et soigner les détails techniques reste une stratégie valable, mais cela demande du temps, de la réflexion et une approche plus professionnelle.

  • Les carnets peuvent être un bon point de départ pour se familiariser avec KDP, mais ne doivent pas être une fin en soi si tu cherches à construire un revenu durable.


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